Il détermine le prix de vente minimum des productions de l'exploitation, pour assurer les échéances financières et les prélèvements privés de l'exploitant. Il s'agit donc d'une notion de trésorerie. L'amortissement comptable des immobilisations et les frais financiers long terme sont retirés au profit des échéances des emprunts long et moyen terme. La rémunération théorique de la main d'oeuvre non salariée est remplacée par les prélèvements privés réels des exploitants. La rémunération des capitaux propres et le fermage calculé des terres en propriété ne rentrent pas dans le calcul.
Le prix d'équilibre est sans nul doute la réponse la plus concrète pour bon nombre d'exploitants, car il est basé sur la trésorerie et ne prend pas en compte les charges supplétives évoquées dans le prix de revient.
Le prix d'équilibre est l'indicateur qui permet de définir le prix de vente des produits commercialisés en vente directe. La viticulture qui commercialise depuis longtemps en vente directe, nous fait appel pour établir le prix d'équilibre. C'est le moyen de connaître la marge dont on dispose à l'occasion de négociations. C'est l'outil d'aide à la décision pour les exploitants qui travaillent avec les marchés à terme.
Le prix d'équilibre est un outil pour évaluer la marge de sécurité par rapport aux fluctuations du marché : l'écart entre le prix d'équilibre et le prix de vente moyen des 10 dernières années.
C'est aussi le moyen de mesurer l'impact des investissements lourds.
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